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Communiqué du 31 janvier  2006
 

 

TVA réduite : Après la restauration, le bâtiment…

 

 

La Pologne vient de signifier son opposition à l'accord européen prévoyant le prolongement du taux réduit de la TVA sur les "services à haute intensité de main-d'œuvre", notamment la rénovation du bâtiment et les services à la personne.

 

Cette décision intervient après l'échec du gouvernement français concernant la restauration.

Le gouvernement polonais "a pris en compte les intérêts des citoyens polonais et les besoins de notre pays" a précisé Anne Adamkiewicz, porte-parole du Ministre des finances polonais.

Qui peut l'en blâmer ?

 

Le double échec du gouvernement français est aussi celui de la construction européenne telle qu'elle est conçue depuis 30 ans, et sanctionnée sévèrement par le peuple français le 29 mai 2005.

 

Si la France, et ceci est valable pour chacun des pays membres, ne peut, dans des domaines de proximité, ce qui est le cas du bâtiment, des services à la personne, de la restauration… gérer librement et souverainement sans être à la merci d'un autre État-membre, il faut bien reconnaître que cette Europe là pose plus de problèmes qu'elle n'en résout.

 

Les répercutions de cette décision subie seront importantes :

  1. Remise en cause des emplois dans ces activités, alors que la courbe du chômage commence à fléchir depuis 9 mois consécutifs,

  2. Augmentation du coût des prestations, baisse des activités, augmentation du travail "au noir".

 

Cette Europe réglementaire jusqu'au bout des ongles, nous n'en voulons pas.