n°
57
27 septembre 2008
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Le bloc-notes
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Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République
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Crise
financière internationale : le nécessaire retour des Etats !
L’actuelle crise financière internationale n’est en rien une
divine surprise. Elle est le résultat d’un système totalement livré
à lui-même, débridé et qui, au nom d’un libéralisme volontairement
incontrôlé, a crée un monde virtuel - , avec les produits dérivés -
un monde spéculatif qui relève davantage de la logique des jeux de
casino, voire de la loterie, que de la rationalité économique.
Les banques centrales ont failli en ne contrôlant pas le système
financier et en n’appliquant pas les critères prudentiels les plus
élémentaires. Il convient de rappeler que le traité de Maastricht
enjoint clairement aux banques centrales européennes et à la BCE
l’application de critères prudentiels pour le système bancaire.
Mais au-delà de ce manquement évident, ce sont aussi et surtout
les Etats qui ont failli à leur mission en se réfugiant derrière des
principes idéologiques tels que l’indépendance de la banque
centrale, encouragés par la certitude largement diffusée chez les
sachants économistes que les politiques ne doivent pas se mêler
d’économie et de monnaie car ils n’y comprennent rien.
Il est urgent et impératif que le système financier international
retrouve des règles et soit mieux maîtrisé. Seuls les Etats sont
capables de ramener de la mesure dans un système débridé.
La France, actuellement présidente de l’Union Européenne, se doit de
proposer la tenue d’une conférence internationale, comme elle le fit
jadis à plusieurs reprises (accords du Louvre), afin de trouver
rapidement des solutions avant que l’effet de domino n’aboutisse à
une catastrophe.
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André Malraux
Les
chênes qu'on abat... |
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A lire ou à relire....
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André Malraux va revoir le général de Gaulle retiré
à
Colombey. Pareilles rencontres ne sont pas fréquentes dans
les siècles : Napoléon ne dictait qu'à des secrétaires tandis que
Chateaubriand ne visitait que Charles
X.
Ici nous avons face à face un homme qui a pesé sur
l'Histoire et un écrivain qui, maître de son art, nous rapporte leur
dialogue.
C'est un texte qui a peu de précédents car Voltaire a oublié la
conversation de Frédéric comme Diderot celle de Catherine II.
On sait combien Malraux met d'acuité à questionner le destin mais
soupçonnait-on comment, dételé de ses tâches, de Gaulle
s'interrogeait ? L'action passée ou la neige d'aujourd'hui, les
souvenirs de Staline ou la figure de saint Bernard, tout est
prétexte à réflexion.
Ces pages, plus qu'aucunes confidences, éclairent de Gaulle de
l'intérieur. Nous apercevons les pentes de son esprit et de son âme
telles qu'il les a laissé voir à son ami en s'avançant vers sa fin.
Jean Grosjean.
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Larcher...
... distance Raffarin
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Le
"nouveau cap" de Larcher
Gérard Larcher triomphe. Le sénateur des Yvelines a été élu mercredi
candidat à la présidence du Sénat par le groupe UMP, terrassant l'ancien
premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le scrutin est sans appel :
l'ancien ministre du Travail a été élu dès le premier tour, avec 78
voix, soit 22 de plus que Jean-Pierre Raffarin (56), Philippe Marini
obtenant 17 voix. Pour cette élection décisive, les 152 sénateurs du
groupe ont tous voté et il n'y a eu qu'un bulletin nul.
Très
ému, le sénateur des Yvelines a déclaré mesurer que "cette
responsabilité (lui) donne des devoirs", dont celui "d'être à la hauteur
de la confiance (qu'on lui a) témoignée".
"Engager la réforme du règlement de la Chambre haute" : le candidat UMP
à la présidence du Sénat – qui a toutes les chances d’être élu au
plateau –, Gérard Larcher, livre son ambition. "Vingt-deux ans jour pour
jour" après son entrée au Palais du Luxembourg, le sénateur des
Yvelines, maire de Rambouillet, et ancien ministre des gouvernements
Raffarin et Villepin, entend relever le défi face auquel les derniers
présidents du Sénat ont échoué. Âgé de 59 ans, il revendique une
"liberté de ton, de proposition et d’action" : "les rapports entre le
Sénat et l’exécutif doivent être solidaires, mais libres", dit-il. Il en
appelle au "renforcement du travail" de sénateur, notamment sur les
questions sociétales et éthiques, et à une plus grande "clarté dans la
gestion administrative" de l’institution : "la lumière est le meilleur
moyen de dissiper les fantasmes d’une certaine littérature", dit-il.
C’est, tel qu’il le résume, un "nouveau cap" que Gérard Larcher souhaite
pour le Sénat.
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Les Français
restent en guerre...
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L'Afghanistan
Les députés français ont autorisé par 343 voix contre 210 la
prolongation de l'intervention des forces armées françaises en
Afghanistan.
Sur 563 votants, il y a eu 553 suffrages exprimés.
Le groupe UMP a voté massivement pour. Deux élus UMP ont voté contre
et trois se sont abstenus.
Les 23 membres du groupe Nouveau centre (NC) ont voté pour.
Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) a voté en masse
contre. Toutefois, huit d'entre eux ont voté pour, quatre
socialistes et quatre radicaux de gauche. Cinq membres du groupe se
sont abstenus, dont trois radicaux de gauche et deux socialistes,
Marisol Touraine et Manuel Valls.
Les 24 membres du groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR),
qui rassemble les communistes, les Verts et des divers gauche, ont
tous voté contre.
Chez les non-inscrits, François Bayrou, président du MoDem, et
ses amis ont voté pour. Le divers droite Nicolas Dupont-Aignan,
président de Debout la République (souverainiste) a voté contre. Les
deux élus du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers,
se sont abstenus.
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