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6 mai 2008

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Le bloc-notes 

De Gaulle avant tous !

 

  •  De Gaulle plus populaire que Sarkozy

Charles de Gaulle est le président de la République qui a le mieux représenté la France de son époque, selon un sondage CSA publié jeudi dans "Le Parisien" et "Aujourd'hui en France", qui classe Nicolas Sarkozy en dernière position de ce classement des chefs d'Etat.

Ainsi, pour 88% des Français, Charles de Gaulle a plutôt bien représenté la France de son époque. Il devance François Mitterrand (74%), Georges Pompidou (69%), Jacques Chirac (66%), Valéry Giscard d'Estaing (56%) et Nicolas Sarkozy (40%).

- sondage réalisé par téléphone les 16 et 17 avril auprès d'un échantillon national représentatif de 1.006 personnes, âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas

Côte de popularité...

 

Sarkozy -2, Fillon -8

  • Sondage : Sarkozy perd 2 points, Fillon en perd 8

Selon un sondage CSA, la cote de confiance du président de la République est tombée à 38% d'opinions positives. Celle du Premier ministre est à 42%.

 

La cote de confiance de Nicolas Sarkozy perd deux points en mai à 38% d'opinions positives, alors que celle de François Fillon perd huit points, à 42%, selon un sondage CSA pour "Le Parisien/Aujourd'hui en France" et iTélé, rendu public jeudi 1er mai.
Au total, 38% des personnes interrogées disent faire confiance au chef de l'Etat "pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays", contre 40% en avril. Ils sont 57% à ne pas lui faire confiance (+3).
Quant au Premier ministre François Fillon, 42% lui font confiance (-8 points). Ils sont 51% à ne pas lui faire confiance, contre 44% le mois dernier.

Sondage réalisé par téléphone les 29 et 30 avril auprès d'un échantillon représentatif de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

L'Irlande va-t-elle rendre à la France...

sa souveraineté ?

  •   Le Traité de Lisbonne sème la confusion en Irlande

Selon le dernier sondage mensuel mené par le journal 'Sunday Business Post', le soutien en faveur du Traité de Lisbonne est à la baisse en Irlande, passant de 43 % en février parmi les personnes amenées à voter lors du prochain référendum (prévu le 12 juin) à 35 % aujourd'hui. Tom McGurk regrette la complexité du traité. "Et nous voilà repartis: le déjà vu européen. Une fois encore, nous faisons face à une décision politique monumentale qui définira notre démocratie pour les générations à venir. (...) Une fois encore, on nous demande de faire confiance à ceux qui apparemment savent mieux que nous : les classes politiques et l'eurocratie. Entre-temps, alors que la polémique enfle, surtout ne laisser personne mentionner la Constitution européenne (...). Le Traité de Lisbonne représente le consensus final confus de plus de 20 pays qui recherchent simultanément à faire deux choses opposées : créer une nouvelle structure gouvernementale pour l'Europe tout en préservant leur arrières. (...) Pas étonnant que le bouillon soit de mauvais goût, quand on voit le nombre de cuisiniers qui y mettent leur grain de sel !"

The Sunday Business Post (Irlande)
 

Nicolas SARKOZY
à la TV...

...rupture sur la forme,
pas sur le fond

  •   Le discours de Sarkozy : « Rupture sur la forme, pas sur le fond »
       Propos de Jean Véronis. Linguiste, blogueur, coauteur des Mots de Nicolas Sarkozy (Le Seuil) - Recueillis par Aude ROUAUX. (Ouest-France.fr)

Avez-vous remarqué un changement de langage dans le discours de Nicolas Sarkozy ?

Non, pas du tout. Je m'attendais à un coup médiatique, une façon pour lui de se démarquer de ce qu'il avait pu faire pendant l'année qui précède. Mais Nicolas Sarkozy est resté très classique. Pour expliquer ses mauvais sondages, il s'est limité à énumérer une série d'accusations à l'origine du malaise des Français : la mondialisation, les 35 heures, le capitalisme. Jacques Chirac avait recours au même stratagème lorsqu'il était au pouvoir. Il manquait juste, dans le discours de Nicolas Sarkozy, le fameux « c'est la faute de Bruxelles ».

Pourtant il a reconnu ses erreurs.

Certes, il a beaucoup utilisé le mot erreur, mais le Président s'est bien gardé de l'assumer personnellement. Vous remarquerez que, jeudi soir, lorsqu'il a fait un mea culpa sur un sujet, il a utilisé systématiquement le nous plutôt que le je.

Avez-vous noté des mots qui revenaient souvent dans son discours ?

Justement pas. Je trouve qu'on a eu, jeudi soir, une atomisation du discours. Aucun thème n'a émergé. Au lieu de prendre un chantier politique, un champ lexical en particulier, et de l'expliquer en profondeur, il s'est dispersé. Nicolas Sarkozy est resté très imprécis, mélangeant parfois ses mots. Par exemple, lorsque Véronique Augier a abordé le problème du gaz, il a répondu en parlant du fioul.

Peut-on parler d'un discours de rupture ?

C'était un discours de rupture sur la forme, pas sur le fond. Concernant le contenu, aucune rupture n'est à noter par rapport à ses précédents discours. Son intervention avait pour but avant tout de rassurer. La rupture de Nicolas Sarkozy est dans son style, dans son langage. Il l'a réitéré jeudi soir. Il a une gouaille parisienne, alors qu'il vient des beaux quartiers de Neuilly. Il utilise des formules populaires comme « M'enfin, Ma'ame Augier », il omet les négations. Vous imaginez le général de Gaulle ou François Mitterrand parler comme ça ? Les Français n'ont jamais eu un Président parlant comme Georges Marchais. A contrario, on aurait pu s'attendre à ce qu'il corrige le tir et qu'il prenne plus de hauteur.

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