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26 février 2008

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Le bloc-notes 

Nicolas Sarkozy

Le Président craque ...

de plus en plus souvent !

  •   Au salon de l'agriculture 

    La visite de Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture samedi matin a été marquée par un échange d'invectives entre un visiteur et le président, séquence filmée qui a été diffusée dans la soirée sur le site Le Parisien.fr.

    Très entouré, souriant, le chef de l'Etat prenait un bain de foule et serrait des mains quand un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui a lancé: "ah non, touche-moi pas".

    "Casse-toi, alors", a répondu M. Sarkozy.

    "Tu me salis", a enchaîné le badaud.

    "Casse-toi alors, pauvre con", a répliqué le président.

    Interrogé samedi soir sur l'incident, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire.

    Le 6 novembre, une autre algarade était aussi suscité de nombreuses réactions chez les internautes: elle avait opposé le président à un marin-pêcheur du Guilvinec, "Juju", Julien Guillamet, 21 ans qui, perché sur une terrasse de la criée de ce port breton, l'avait invectivé.

    M. Sarkozy lui avait demandé de descendre s'expliquer. "Si je descends, je te mets un coup de boule", avait répliqué le jeune homme, sautant une barrière avant d'être arrêté par les services de sécurité.

    "Juju" avait ensuite été invité à faire partie d'une délégation de pêcheurs reçue en janvier à l'Elysée

  •   Toute la dignité exemplaire d'un Président de la République - Nicolas Sarkozy perd son sang froid : "Pauvre Con"

Sarkozy au salon de l'agriculture

Sarkozy et les pêcheurs
 

 

L'indépendance du Kosovo...

 

Communiqué du 22 février

  •   DÉCLARATION de Jacques Dauer - Président de l’Académie du Gaullisme

    Conjointement avec « ses alliés » américains, anglais et allemands, la France vient de reconnaître l’État kosovar, c’est-à-dire la Grande Albanie. Devant cette trahison, les Serbes ont raison de se révolter, car le Kosovo, c’est pour eux ce que l’Auvergne est pour nous. Depuis leur défaite au Kosovo devant les Turcs en 1389, jamais ils n’acceptèrent le joug turc, mais il leur faudra aux Serbes 500 ans pour reconquérir leur indépendance en 1846.

    L’Autriche-Hongrie ne se résigna jamais à ce que la Serbie, alliée de la France, ne rejoigne pas l’Empire, et l’Allemagne à ce qu’elle puisse lui tenir tête lors de la Grande Guerre et encore moins lors la Seconde. De plus, il fut inacceptable pour les Allemands que la Serbie non seulement ne soit pas antisémite comme ses voisins mais qu’elle les héberge, qu’elle les protège.

    Que l’Allemagne ait une longue mémoire, soit, mais ce que nous n’acceptons pas, c’est le manque de mémoire de la France envers son alliée et son amie, la Serbie. Qu’un minable gauleiter français ait fait entrer, durant sa mandature onusienne au Kosovo, des milliers d’Albanais et que la France pour complaire aux États-Unis, à l’Allemagne et à la Turquie, ait accepté une telle forfaiture est inadmissible, On en voit les conséquences aujourd’hui et notamment les risques qu’elle entraîne pour l’Europe tout entière où les menaces séparatistes se multiplient. La France sera en première ligne.

    Au moment où l’on inaugure aux Invalides un mémorial au Général de Gaulle, il convient de rappeler en quelle estime il tenait le grand résistant serbe que fut le général Mihajlovic, cité par lui à l’Ordre de l’Armée des FFL en février 1943 ; de rappeler aussi comment il fut « lâché » par les Alliés, Churchill en tête, malgré tout les services rendus à leur cause et comment il finit fusillé en juillet 1946 par ordre de Tito, après une parodie de jugement. Jamais le Général de Gaulle ne reniera ses sentiments d’estime pour le grand patriote serbe et il refusera toujours de se rendre en Yougoslavie, Tito au pouvoir.

    Puissent nos dirigeants qui se réclament tant du gaullisme se souvenir de cet exemple de fidélité pour cesser de se comporter de la façon aussi indécente, arrogante et exhibitionniste qui les caractérise aujourd’hui.

E. Balladur soutient Sarkozy...

mais donne des leçons...

 

  •   Balladur réclame de la cohésion derrière Sarkozy

    "Les membres du gouvernement doivent se montrer plus solidaires", déclare l'ancien Premier ministre qui rappelle également au président de la République qu'"il n'est pas indispensable de créer tous les jours un événement".

    L'ancien Premier ministre Edouard Balladur estime, dans une tribune publiée dans le Monde daté du samedi 23 février, que Nicolas Sarkozy doit garder le cap des réformes, mais "adapter" sa méthode et son rythme, et "infléchir" son style. Il en profite également pour réclamer un effort de solidarité au sein de la majorité et pour appeler les conseillers du président de la République à davantage de retenue dans leurs déclarations.

    "En 2008, il faut accentuer les réformes, sans se préoccuper des sondages d'opinion", écrit Edouard Balladur dans ce texte intitulé "2008, année décisive".

    "Reste à adapter la méthode et le style", estime-t-il. "En premier lieu, un effort de cohérence est indispensable: les membres du gouvernement doivent se montrer plus solidaires, un terme doit être mis aux bavardages indiscrets qui nuisent à son image".

    "Tous ceux qui ne sont ni des élus ni des membres du gouvernement doivent s'astreindre à une plus grande réserve", estime Edouard Balladur, alors que les interventions dans les médias des conseillers du président sont de plus en plus contestées.


    "
    Pas indispensable de créer tous les jours un évènement"

    Edouard Balladur veut croire que Nicolas Sarkozy "saura infléchir son style, tout en conservant son originalité". "La sincérité n'est pas exclusive d'une certaine sobriété, la rapidité de la décision n'interdit pas la concertation préalable. Il n'est pas non plus indispensable (...) de créer tous les jours un événement", juge-t-il.

    Par ailleurs, Pour "faciliter le retour de la croissance économique", l'ancien chef de gouvernement plaide pour une réduction des dépenses publiques, et pour la mise en œuvre de "nombreuses propositions" du rapport Attali "qui vont dans le bon sens".

    Concernant l'Europe, il estime que "la France ne réussira sa présidence que si elle est elle-même exemplaire, c'est-à-dire si elle respecte le pacte de stabilité budgétaire".

    "Elle doit aussi associer à ses propositions l'ensemble de nos partenaires, à commencer par l'Allemagne, et pour cela dissiper toute équivoque sur la politique méditerranéenne qu'elle entend à bon droit rénover", conseille-t-il.

    "Celle-ci ne peut avoir pour objet de diluer l'Union européenne dans un ensemble aux contours mal définis ; ce ne serait pas admis, avec raison, par nos partenaires", signale-t-il.

Nicolas DUPONT-AIGNAN

Député non-inscrit de l’Essonne Président de Debout la République

  •   Le bon sens de retour à l’école !

    Ecole : coup de chapeau à Xavier DARCOS

    Les pistes de réforme de l’école élémentaire avancées par Xavier DARCOS vont globalement dans le bon sens et méritent d’être saluées.

    Principal problème, la suppression des heures de cour non-remplacées du samedi matin relance la perspective de la semaine de quatre jours, dont beaucoup de spécialistes soulignent à juste titre le caractère discutable. De même, cette diminution absolue d’heures de cour va à rebours de l’objectif affiché d’intensifier l’effort sur les matières fondamentales.

    Pour autant, on ne peut que se réjouir de voir le paquet mis - enfin ! - sur les fondamentaux que sont le français et les mathématiques, sans oublier une éducation civique organisée autour des symboles et valeurs de la République, comme de l’histoire de la Nation.

    Cette politique courageuse, osant traiter le problème dès le niveau de l’école élémentaire, marque le retour du bon sens au cœur de l’école de la République, ainsi que le souhaitent et le pratiquent d’ailleurs de plus en plus d’enseignants qui devront être étroitement associés à la mise en œuvre des mesures.

  •   Le chef de l'Etat a perdu 9 points de popularité en février, à 38%
      et le Premier ministre en a gagné 7 à 57%, selon l'Ifop.

    Nicolas Sarkozy a perdu 9 points de popularité en février, à 38%, et le Premier ministre François Fillon en a gagné 7 à 57%, soit un écart de 19 points entre les deux têtes de l'exécutif, selon un sondage IFOP à paraître dans le Journal du Dimanche daté du dimanche 24 février.
    38% des Français se sont dits "satisfaits de Nicolas Sarkozy comme président de la République", contre 47% en janvier. 62% (+10) sont en revanche mécontents du chef de l'Etat.
    François Fillon a recueilli 57% d'opinions positives (+7). Les mécontents sont moins nombreux 40% (- 6 points).

    Sondage réalisé par téléphone du 14 au 22 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.879 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la Commission nationale des sondages.